Il est 4.32. J'écoute
Il est 4.32.
J'écoute http://www.deezer.com/fr/#music/massive-attack/heligoland-487383
Il faudrait que j'aille dormir. Que ça s'arrête.
Au lieu de ça j'écris seule à personne.
C'est fini. Je ne crois plus en la possible et saine activité-de-psychanalyse.
Parce que, comme dit la phrase célèbre : "Faites ce que je dis, pas ce que je fais"
Je ne m'attaque même pas aux hiboux sacrés de la psychanalyse. Je laisse ça à d'autres.
A lui qui inspire nerveusement pour ponctuer ses phrases.
Une foi, une croyance, une religion au pied de l'Homme parfait. Je ne dis pas "sujet supposé savoir", je ne dis pas "celui-qui-sait", je dis :foi "celui qui est absolument-soi".
Est-ce bien l'illusion, le voeu? 'Etre-soir?
Fatigue. Aucun désir de poursuivre dans ce raisonnement.
Fatigue et lassitude. Ce n'est pas un drame, comme vous dites.
C'est ainsi. Conséquent à la vie elle-même.
oiseau aux ailes cassées
poisson hors de l'eau.
C'est l'humain, espèce de chose qui se relève vainement
Pour regarder plus loin peut-être
Toujours trop loin d'ailleurs
Tandis qu'ici se meurt seconde après seconde
Comme un feu qui danse sur des visages sans noms
Cet âtre noir qu'est la vie.
sacrifice
Non pas d'entraves ni d'opprobres
Mais de soi-Même
Punique oiseau de désastres
Qui renaît absurdement.
Après un enchaînement de questions-réponses-questions
J'en suis désormais à considérer que je ne suis pas en mesure d'accepter
Ce que la psychanalyse produit de plus incurable
Se placer, être placée en essentielle, même factice
Pour le coeur de celui qui souffre.
La psychanalyse sait très bien qu'elle joue avec le feu.
Un peu comme un peintre qui aimerait tellement que son modèle...
Mais je m'égare.
5.22
Comment avoir sommeil? S'exposer à la lumière matinale. Ne plus consommer de caféine.