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Dance me to the end of love
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3 février 2011

Grand Chaman, Dans la haute hutte sacrée nous

Grand Chaman,

Dans la haute hutte sacrée nous étions avec les esprits sauvages

Et je connaissais le mouvement perpétuel au fond du tertre 

Mon âme se perdait dans les spirales infinies

Et ton oeil fermé, Grand Chaman, au centre

Te remercier ne suffit pas, demande moi ce que tu veux

Je te dois l'éveil, le consentement et le contentement

La Lune a changé cent fois de visage dans la nuit froide

C'est aujourd'hui le petit matin libre...


Je quitte ta haute hutte sacrée 

Mais en mon coeur tu habites pour toujours

Voilà pour toi cet espace qui défile

Je te consacre ici des paroles magiques

 

Grand Chaman, je sais bien que tu n'es pas sorcier

Mais c'est Tout-comme alors comme ça

Disons ensemble une formule 

Que nos coeurs acceptent doucement

Une impossible fin possible ou bien

Une possible fin impossible, à choisir.

La marche, le tempo n'attendent pas

Et donc? 

La hutte sacrée réside en mon esprit

Sur les parois mains négatives

Il nous aurait fallu faire un feu

Gigantesque effrayant

Pour brûler toutes les ombres au devant

Mais vois tu les oiseaux reculer,

Les poissons chanter,

Les chevaux voler?

 

C'est à cause de cet abri tu sais, 

on se croit à l'abri, on s'y est cru mais c'était toujours là

alors on a mis le danger sur dos des divinités

le danger loin et intouchable

le danger invisible et imparable

parce qu'on éventrait des éléphants poilus 

et qu'on faisait des colliers de dents de tigre 

et finalement on n'avait plus que le ciel à craindre

ce ciel si vide et pourtant peuplé et rempli de tout l'espoir du monde

vain rêve, illusion d'infini devant l'écran noir qui clignote

ciel pâle qui respire le malheur muet

et le monde tourne et nous à l'envers du monde

c'est à peine si on reconnait nos visages dans l'eau plate

Chaman ton pouvoir déborde des cieux 

 

 


 

 

 

Etant de solidification. Voilà : mon désir, "psychoanalize" En passant par des états successifs

Aujourd'hui mort, pierre

Voilà. Plus aucune envie de "me faire analyser", "de concevoir l'analyse comme un choix professionnel, ou de vie".

D'abord parce que : depuis que je n'ai plus cette envie, je me sens beaucoup mieux, simple, j'ai fini, ai-je l'impression, ou bien, je n'ai plus rien à faire avec toi dans une pièce de cirque en noir et blanc ! Pour passer à autre chose, avancer, vivre ma vie, sans avoir à toujours revenir "sur mes pas" jusqu'à toi.

Au début j'étais triste. Maintenant je ne ressens plus rien. Que s'est il passé?

Je ne sais pas. Je crois que j'en ai simplement "assez" de te donner ce que je n'ai pas.

De ne rien te donner de mieux, j'en ai assez de parler de moi à toi inconnu

Je te répète qu'on aurait simplement du danser autour d'un feu

Sans nos ombres au devant

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